À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C'est l'histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
Virginie Grimaldi possède un talent inégalé pour nous faire passer du rire aux larmes et nous conter la vie avec justesse et sensibilité.
Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions. Sauf cette année. Il suffit d'un rien pour que les bonnes manières volent en éclat : non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi vont transformer le dîner de fête en un règlement de compte en bonne et due forme. Et si les repas de famille étaient enfin l'occasion de se dire les choses ? Des dialogues enlevés, des personnages hauts en couleur, Un roman drôle et jouissif ! Avec son talent unique pour saisir le vrai dans les relations familiales, Aurélie Valognes nous plonge dans une famille joyeusement dysfonctionnelle, qui ressemble étonnamment à la nôtre.
Elle, mariée, mère, prof. Trop sérieuse? Lui, célibataire, joggueur, banquier. Mais qui parle à son chien. Entre eux, une passion sublime, mais qui ne pouvait que mal finir.
Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue qu'elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n'envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse.
Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... Convaincus qu'il se dompte.
Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.
Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de chefs sioux, égare ses affaires, cherche son chemin.Juliane veut croire que l'originalité de son père s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.Avec un humour jubilatoire et une infinie tendresse,Virginie Grimaldi nous conte une magnifique histoire de transmission et de résilience.
Entre une mère et sa fille, l'amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d'être ensemble et désir d'émancipation, portraits croisés d'une mère célibataire et de sa fille unique. D'abord fusionnelle, leur relation se distend quand l'école puis l'ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
Un roman touchant, beau et émouvant sur l'amour filial, qui interroge les différences de classes, les notions de réussite et de bonheur, et qui pose surtout la question que nous avons tous dû affronter : peut-on grandir sans trahir ?
Le temps d'un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l'un et les rêves de l'autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.
Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.
Entre émotion, rire et nostalgie,Aurélie Valognes nous touche en plein coeur.
L'édition collector du nouveau roman de Virginie Grimaldi, plébiscité par les lecteurs.
L'une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt.
L'autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid.
L'une doit apprendre à être mère à temps plein, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Avec une infinie justesse et beaucoup d'humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.
Mère célibataire, institutrice sous pression, Sabrina perd ses nerfs en classe et sent son destin basculer.
Docteur en littérature comparée, Paul a renoncé à courir derrière des postes précaires à l'université pour devenir boucher dans un coin perdu d'Ardèche.
C'est là qu'il fait la connaissance d'Aurélien, paysan que l'absurdité administrative et la ponction capitaliste poussent inexorablement vers la faillite.
Autour d'eux la France brûle. Le suicide spectaculaire d'un étudiant devant l'Assemblée nationale a provoqué une immense colère d'un bout à l'autre du pays. L'armée ne va pas tarder à entrer en scène.
Le système est à bout de souffle, mais il tient bon. Et continue vaille que vaille de gérer un cheptel humain trop prompt à troquer la liberté contre l'illusion de la sécurité.
Jusqu'à quand ?
Après avoir exercé divers métiers, notamment dans l'agriculture, Marion Messina a publié un premier roman très remarqué, Faux départ (Le Dilettante, 2017).
Le pitch ? Quel pitch ?
Il est impossible d?en dévoiler un. Le quatrième roman de Michel Houellebecq, par son ampleur, ses ambitions, sa façon bien à lui de déjouer tout pronostic, échappe à cette pratique paresseuse de la critique moderne.
Alors qu?en dire ?
Dire que les éditeurs étrangers les plus importants (US, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Japon?), l?ont lu sur manuscrit et aussitôt acheté.
Dire aussi qu?ils n?ont pas été avares de compliments. L?un louant son humour décalé, l?autre célébrant son lyrisme, le troisième avouant à quel point il avait d?abord ri, puis frémi devant cette fresque admirablement construite, où tout est à sa place, sans effort apparent, comme soulevé par une intelligence qui lance un défi à la raison, un avertissement salutaire.
En un mot, soufflé par l?auteur lui-même : « Je crois que c?est mon meilleur livre. »
« Je peux dire, très précisément, quand j'ai rencontré Rachid Taha pour la première fois. C'était il y a quatorze minutes. Soit trois mois, treize jours et huit heures après sa disparition. » Lorsque la star des années 1990 lui demande d'annoncer sa résurrection au monde entier, Mehdi voit basculer son quotidien bien rangé de père quinquagénaire et divorcé. En échange de son aide, le chanteur défunt exaucera le voeu de son choix. Fortune ? Gloire ? Beauté ? Mehdi, professeur de latin reconnu, préfère demander un manuscrit disparu de Cicéron, pour lequel il nourrit une étrange obsession : La Consolation. Mais quel tourment cherche à apaiser cet homme qui voit des fantômes ?
A la fois mordante et poétique, l'écriture de Mehdi Ouraoui met en scène de façon drôle et bouleversante le combat picaresque d'un homme ordinaire confronté à des événements extraordinaires.
Ancienne plume politique, Mehdi Ouraoui signe avec Mon Fantôme son premier roman.
Une victime, trois témoins, une vidéo Une agression sexiste survient devant un arrêt de bus, en pleine journée, au milieu de la foule.
La victime : une jeune femme, Adèle, aspirante écrivaine, vêtue ce jour-là d'une robe jaune.
Parmi les témoins : Virginie, une enseignante idéaliste, qui a eu le réflexe de filmer la scène avec son portable ; Myriam, une collégienne de douze ans mal dans sa peau ; Joaquim, un étudiant maladroit qui s'interroge sur l'amour et les filles.
Ils ne se connaissent pas, mais le hasard de s'être trouvés au même endroit à ce moment précis va lier leurs destins. Entre révélation sur soi et prise de conscience féministe, ces quatre individus s'apprêtent à voir leur vie complètement bouleversée.
Un roman coup de poing qui rappelle que « la rue est à nous » et que la honte doit changer de camp. Car nous sommes toutes des filles en jaune.
Histoire ténue, roman profond.
L'histoire : Alain se marie. Il emmène sa chatte dans l'appartement conjugal. Camille, son épouse, en éprouve une jalousie qui rapidement la submerge. Alain devra choisir.
Le roman : Alain ne peut supporter la force, la vitalité que manifeste sa jeune épouse, ni le « monde moderne » qu'elle représente. Camille heurte la pudeur d'Alain, « une pudeur d'homme presque toujours plus délicate, plus sincère que la nôtre», dit ailleurs Colette - qui aurait pu intituler ce roman La Pure et l'Impure.
« Il y avait dans ce sujet matière à deux cents lignes. Colette l'a développé en deux cents pages. Le miracle est qu'on ne songe pas à s'en plaindre. Son beau génie sensuel a transposé l'anecdote. Il en a fait le roman d'une cristallisation amoureuse qui échoue, d'une intimité conjugale qui rate » (André Billy).
Dans sa première version, le volume était intitulé Ces plaisirs? Une citation précisait le sens des points de suspension : « ces plaisirs qu?on nomme, à la légère, physiques? » où les virgules mettaient en valeur l?expression « à la légère ».
Loin de toute théorie, ce dont elle s?est toujours bien gardée, Colette évoque les différentes formes du plaisir, qu?elle a parfois expérimentées, le plus souvent observées.
Ce récit, comme elle qualifie le volume, touche aux sujets les plus périlleux : la tentation des paradis artificiels, la simulation du plaisir par la femme pour rassurer son amant, les « travaux forcés » auxquels ses amantes soumettent un don Juan, l?homosexualité vue de Sodome puis de Gomorrhe?
On ne trouvera pas la moindre trivialité, aucune complaisance, ni, à l?opposé, le plus petit soupçon de condescendance, pas même un jugement de valeur dans ces pages, seulement une chaleur, une attention, une sensibilité, une délicatesse, comme seule Colette, qui sut toujours se tenir hors des préjugés dans ces domaines, pouvait en manifester.
J'avais une tâche pour la vie, qui en un sens résumait toutes les autres, me faire aimer de toi.
Derrière cette phrase qui pourrait passer pour romantique se cache en réalité le drame de toute une vie, car cette phrase, c'est celle d'un fils qui s'adresse à sa mère.
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d'attraper leur train. Habitant de la première couronne, c'était sa porte d'entrée dans Paris. A moins que la gare n'ait en somme représenté à ses yeux la ville tout entière? C'est de là qu'il partait pour l'internat. Ou vers des familles d'accueil. Là qu'il errait avec un ami pour éviter de rentrer chez cette mère qui n'était pas toujours contente de le voir. Là qu'il est tombé amoureux d'une vendeuse à la sauvette qui aimait se moquer gentiment de lui.
Autour de lui, mille vies que son regard d'enfant meurtri lui fait voir avec une acuité particulière. Comme si la contemplation du monde en condensé que sont toutes les gares lui avait toujours tenu lieu de refuge, et offert l'espoir d'une réconciliation.
Dominique Fabre est l'auteur de nombreux romans d'où la gare Saint-Lazare n'est jamais totalement absente. Sous sa plume, on comprend que ceux qui ne sont rien sont au contraire la chair de l'humanité.
Point de Claudine dans ce recueil de souvenirs. Et la maison est bien celle de Sido, la mère que Colette évoque dans ces pages pour la première fois et qu'elle désigne sous le vocable « ma mère », n'osant pas encore la nommer.La maison où règne la mère, le village où elle exerce son emprise, l'univers de la petite Colette tient en ces lieux : « la maison sonore, sèche, craquante comme un pain chaud ; le village... Au-delà, tout est danger, tout est solitude ».
« Les souvenirs d'enfance sont toujours difficiles à définir et à décrire. [...] Qu'y a-t-il au fond des plus beaux de tous, qui sont ceux de Mme Colette ? Vraiment rien. [...] nulle part d'événements, seulement un mot, une attitude, une situation, qui sont demeurés dans l'esprit de l'adulte comme symboles de son enfance.
Ils devraient ne rien signifier pour nous, ne nous intéresser aucunement. Par la magie d'un art incomparable, ces souvenirs deviennent les nôtres ». (Robert Brasillach)
« Il ne m'avait pas légué la douceur, la confiance ni la foi. Pourtant j'héritais de lui les trois choses auxquelles je tenais le plus au monde. J'héritais de lui l'absence, la joie et la violence. » Plus grand que la vie, Gérard illumine les jours de sa fille, Lou. Fort et fantaisiste, ce baby-boomer aux allures d'ogre ensorcèle tout : les algues deviennent des messages venus des dieux, les tempêtes des épreuves militaires, ses absences des missions pour les Services Secrets. Mais que fait cette arme dans la table de nuit ? Qui sont ces fantômes d'une famille disparue, surgissant parfois au détour d'une conversation, dans un silence suspendu ? D'où viennent, surtout, ces accès de cruauté - ceux-là même qui exercent sur sa fille fascination et terreur ?
A travers l'histoire d'une enfance trouble, dans ces paysages de l'ouest français où la mer et la forêt se confondent, Vers la violence rappelle comment nos héritages nous façonnent, entre chance et malédiction.
Eugénie D déborde d'imagination et de projets farfelus pour s'isoler d'un monde qui l'effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.
Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l'infini.
Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.
Une rencontre improbable, une histoire d'amour hors du temps.
Avec beaucoup de poésie et d'originalité, Baptiste Beaulieu tisse le destin fantastique de ces deux êtres dont les fêlures se répondent comme par magie.
Immobilisée par l'arthrite devant sa table-bureau, éclairée de jour comme de nuit par la lampe qu'elle a juponnée avec une feuille de son célèbre papier bleu - d'où le titre du recueil -, Colette est condamnée à la méditation.Quelques voyages hors de Paris (Genève, le Beaujolais, la Côte), la rencontre d'un chat « porté par une esclave qui se disait sa maîtresse», les réunions de l'Académie Goncourt dont elle est la présidente, la mort de Marguerite Moreno, son amie des premières années de vie parisienne, la visite de jeunes filles, graves ou futiles, ces événements quotidiens sont, parmi d'autres, des occasions à évocations, à retours sur soi, à envolées vers les autres, à réflexions.Livre de sagesse, livre d'un sage, livre d'une stoïcienne, la dernière oeuvre de Colette est un livre d'espoir: «J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie: Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots :
À suivre... »
Elisa, 27 ans, a perdu son mari Hervé, victime d'un accident. Seule avec deux enfants, elle ne peut compter sur le soutien de ses parents, trop modestes pour l'aider. C'est Thomas, le frère aîné de Hervé, qui l'aide financièrement. Ainsi Elisa peut-elle élever ses enfants sans crainte du lendemain, s'occuper de son jardin, sa passion, et travailler pour une association humanitaire.
Une vie somme toute bien remplie mais à laquelle il manque l'essentiel : l'amour.
Thomas pourrait peut-être combler le vide laissé par son frère disparu. Mais leur mère, que ses propres enfants surnomment « Folcoche », ne l'entend pas du tout de cette oreille.
« Virtuose d'un style simple » pour Paris Match, « plume inoxydable » pour Le Figaro, Janine Boissard a publié plus de cinquante romans qui ont été autant de succès.
Dans son dernier roman, Colette revenait aux portraits de jeunes filles innocentes autant que rouées, malignes autant que pures. Et Gigi, son ultime personnage, en se retournant, pouvait saluer Claudine qui l?avait précédée quarante ans plus tôt dans cette voie. Le théâtre puis le cinéma s?emparèrent du sujet et firent connaître la jeune héroïne dans le monde entier. L?ampleur du succès surprit Colette elle-même : « Force m?est de reconnaître qu?avec Gigi j?ai dû, comme disent les dentistes, «toucher un nerf». » La nouvelle, qui donne son titre au recueil, ne doit pas occulter les textes qui la suivent et qui touchent à des domaines très différents - « L?enfant malade » décrit le délire d?un jeune garçon en proie à une fièvre qui le mène jusqu?aux portes de la mort, « La dame du photographe » raconte, avec un art de la narration achevé, une tentative de suicide manqué, « Flore et Pomone » est un poème en prose sur les jardins, et « Noces », une évocation autobiographique du premier mariage de l?écrivain : ils ne lui sont en rien inférieurs.
Massimo est un jeune poète oisif. Un matin, son ami Aldo le réveille à la hâte. Il faut qu'il le remplace pour son cours d'italien auprès d'une princesse. Une princesse ? Que va-t-il lui dire ? Que doit-il lui apprendre ? L'italien ? Il ne le parle pas. L'amour ? Il n'en sait rien. Parler de lui ? Impossible.
Rose & Massimo, ce sont un peu les enfants de Roméo et Juliette. Des enfants terribles qui, s'étant introduits dans la chambre de leurs parents en secret, auraient dévalisé tout ce qui leur plaisait. Dignes représentants de leur jeunesse et de leur temps.
Un hommage émouvant et moderne aux jeux de l'amour et du hasard par cet Edmond Rostand 2.0.
« C'est du théâtre qui se lit, qu'on se surprend à relire, parfois, car la phrase est jolie, car il est bon de redécouvrir cette langue romantique, et lorsqu'elle est maniée avec autant de dextérité, on se dit qu'un auteur est né. » Alexis Michalik
Zoé se sentira-t-elle capable un jour de préférer les projets aux souvenirs, l'inconnu de l'avenir à l'élucidation du passé ? Avec Nos mains dans la nuit, Juliette Adam signe un roman poignant sur la fin de l'adolescence, où la nostalgie de la jeunesse qui s'achève le dispute à l'envie de vivre pleinement sa vie.
« Le secret, c'est de s'inquiéter pour quelqu'un. » Entre Raphaël, son frère abîmé, sa mère, qui semble lui cacher quelque chose d'essentiel, et son père, avec qui elle n'est jamais parvenue à communiquer, Zoé ne manque pas de sujets de tourments. Travaillant le temps d'un été dans la ville côtière où elle a grandi, elle tente tant bien que mal de rassembler les éléments disparates de son existence. Mais c'est la réapparition d'Émilie, la fille étrange qui l'a toujours fascinée et l'obsède encore, qui va créer un véritable séisme dans sa vie. La jeune femme sera-t-elle capable, cette fois, de retenir celle qui n'a jamais cessé de lui échapper ?
Avec Nos mains dans la nuit, Juliette Adam signe un roman poignant sur l'entrée dans l'âge adulte, où les projets sont suspendus aux souvenirs, et la confiance dans l'avenir à l'élucidation du passé.
Dans la tête d'une femme trahie...
« Je m'appelle Orane de Lavallière, j'ai 58 ans. J'ai sacrifié tous mes diplômes pour me dévouer à ma famille et à la réussite de mon mari, Xavier. Ma mission de mère au foyer accomplie, ce salopard m'a quittée pour une jeunette. Une histoire banale. Il m'a prise pour une conne, et il n'avait pas tort. Endormie par mon confort de vie et aveuglée par mes certitudes de petite bourgeoise naïve et coincée, je n'ai rien vu venir. Xavier m'a détruite. Je me suis relevée. Pourtant son souvenir m'obsède, son existence me ronge. Je me sens impuissante. À moins que... » Grand Prix du Polar 2023 de Forges-Les-Eaux, Prenez-moi pour une conne... est un roman qui brise les codes du genre. Avec un humour corrosif et une plume acérée, Guillaume Clicquot se glisse dans la peau d'une femme meurtrie qui découvre peu à peu que l'image qu'elle renvoie d'elle-même est un atout fabuleux pour éliminer son mari.
Scénariste original des films « Papa ou maman » et « Joyeuse retraite », véritables succès au box-office, Guillaume Clicquot fait de de cette histoire machiavélique, un récit jubilatoire.
Après une rupture difficile, Élodie ne croit plus en l'amour.Jusqu'au jour où elle croise le chemin d'Emmanuelle, une jeune architecte de 35 ans, divorcée d'un homme d'affaires japonais et mère d'un petit garçon de 10 ans qui habite avec son père.Contre toute attente, l'alchimie est si forte que les deux femmes tombent amoureuses. Élodie veut reprendre sa vie à zéro, essayer une nouvelle fois d'y croire, et Emmanuelle est prête à tout pour lui prouver la réalité de ses sentiments. Mais c'est compter sans les obstacles qui viennent ébranler leur histoire aux apparences indestructibles.
Quand on a connu le grand amour, peut-on le vivre une deuxième fois ?